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Revêtement en enduit gravilloné, le gravillonage

La commune s’active depuis plusieurs années sur des choix environnementaux et c’est depuis déjà 13 ans, qu’une grande partie de ses chemins ruraux sont réalisés en revêtement gravillonné.

Ce produit permet de renouveler la couche de roulement en la rendant uniforme, en lui redonnant son adhérence initiale, d’étancher la couche de roulement, d’éviter la pénétration de l'eau de ruissellement dans les assises de chaussées et permet d'assurer son entretien.

Une solution qui répond aux charges de trafic et qui est d’une part la plus avantageuse financièrement (deux fois moins cher qu’une route en enrobé traditionnel, le budget annuel est d’envrion 80’000 chf) et qui apporte d’autre part une solution très satisfaisante pour l’environnement. En effet, les gravillonnages sont classés dans les enduits superficiels très minces (1 cm), à contrario des revêtements bitumineux classiques, il n’est pas nécessaire de fabriquer puis de transporter des enrobés à chaud très préjudiciables pour le bilan carbone (rapport de 1 à 8). De plus, aucuns travaux lourds de préparation du support ne sont utiles (rabotages, terrassements), aucune mise en décharge n’est nécessaire (fraisât, déblais) ce qui améliore encore considérablement notre bilan carbone.
Les mesures de chantier sont également moins lourdes et le chantier s’exécute bien plus rapidement, ce qui permet de réduire de manière conséquente les perturbations auprès des riverains et promeneurs.

Comme pour l’enrobé, le liant utilisé pour les gravillonnages est à base de bitume issu des hydrocarbures. Toutefois les deux techniques sont bien éloignées.

Les enrobés bitumineux (mélange de gravillons et de bitume) sont posés en couches massives de plusieurs centimètres. Le matériel est lourd, avec un finisseur, des compacteurs, des cylindres et de nombreux camions.

Les enduits gravillonnés sont quant à eux une double superposition d’un voile d’émulsion (mélange à chaud de bitume pur + d’eau) et de gravillons. Le matériel est plus léger avec un seul camion, un compacteur et une répandeuse à émulsion.

Suite à une récente pose, il est tout à fait normal d’avoir des projections de gravillon issus de la couche supérieure au passage de véhicules, il s’agit du « refus », celui-ci étant balayé après quelques semaines.

Toutefois, ce type de structure est uniquement recommandée pour de la voirie légère encore saines et pour de l’entretien courant. Les enrobés classiques étant quant à eux fortement recommandés et irremplaçables pour restructurer des chaussées plus sollicitées et présentant des défauts de profil.