Et si on arrêtait de brûler de l'eau?!

Afin de valoriser les déchets de cuisine qui se retrouvent en trop grandes quantités dans les sacs d’ordures ménagères des foyers versoisiens, votre commune vous propose de participer à des ateliers gratuits afin de vous initier au lombricompostage.
Ces ateliers auront lieu dès septembre 2022 !

 


 

 


Comment fonctionne un lombricomposteur ?

Le lombricompostage, c’est la transformation des déchets organiques en humus par l’action d’organismes aérobies, dont les vers de compost. Les déchets fraîchement déposés en surface sont d’abord attaqués par les bactéries, champignons, collemboles et acariens.

Ensuite, les vers mangent les résidus de cette première décomposition. Ils se nourriront tant qu’il y aura à manger pour eux. Lorsque le système est bien lancé, les vers se déplacent progressivement vers le haut pour atteindre les niveaux où la nourriture est plus abondante.

La dégradation des déchets verts va libérer l’eau qu’ils contiennent. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’arroser les déchets du lombricomposteur pour qu’il fonctionne correctement parce qu’il sera toujours suffisamment humide, et parfois trop.

Avec un certain taux d’humidité, le lombricomposteur produit du jus = lombrithé (on peut gérer cette production avec plus ou moins de carton). C’est l’eau libérée par les déchets traverse les couches du lombricomposteur pour donner le « thé de vers » (aussi appelé « lombrithé » ou « thé de compost ».
La production de jus est souvent considérée à tort comme un indicateur de bon fonctionnement d’un lombricomposteur.

Un lombricomposteur fonctionne mieux avec un taux d’humidité réduit (peu ou pas de jus).

Lorsqu’un plateau est plein, on en ajoute un vide au-dessus. Les plateaux étant percés, les organismes peuvent accéder facilement à l’étage supérieur.

Au bout de 4 à 6 mois, le contenu du plateau contenant les premiers déchets a totalement été transformé en lombricompost prêt à être récolté.

 



Source: plus2vers.com



Au printemps 2019, l’Etat de Genève a lancé une opé-ration de grande envergure pour déterminer la composi-tion des ordures ménagères collectées dans le canton. La précédente étude de la composition de la poubelle genevoise date de 2011.
En 2019, 51 échantillons d’ordures ménagères ont été prélevés en porte-à-porte ou en points de récupération. Deux nouvelles catégories de déchets ont été ajoutées par rapport à 2011 : les déchets de « gaspillage alimen-taire » (aliments non consommés) et les capsules de café. En moyenne, 18% des déchets de cuisine rencontrés dans les ordures ménagères correspondent à des den-rées alimentaires intactes ou presque, gaspillées.

Les déchets de cuisine : la plus grande part de  nos déchets incinérés
Les déchets de cuisine représentent la catégorie de dé-chets la plus importante dans la poubelle des Genevois, soit 33 %, correspondant à 32’000 tonnes qui sont inciné-rées au lieu d’être valorisées.

Plus de la moitié de nos déchets sont encore recyclables
Plus de la moitié des déchets qui composent la poubelle, soit 52’000 tonnes par an, pourraient être recyclés.